Kai Gleusteen est né à Calgary (Canada) où il commence ses études musicales à l'âge de cinq ans. Entre dix et quinze ans, il fréquente les classes d'Ivan Galamian et de David Cerone chaque été à la Meadowmount School of Music (état de New York). A l'âge de quinze ans il fait, en Angleterre, sa première tournée comme soliste accompagné de l'Orchestre des Jeunes de Calgary. Dans les années qui suivent Kai Gleusteen est lauréat de nombreux concours et reçoit notamment le premier prix au Commonwealth Concerto Coppetition à Brisbane (Australie) et au National Soloist Auditions à Chicago et arrive finaliste au Concours International Carl Nielsen au Danemark. A dix-sept ans, il crée un orchestre de chambre, The GroLip of Twe , avec lequel il se produit au Canada et en Grande Bretagne. La même année il gagne le Skene Award du prestigieux festival dAberdeen (Ecosse). |
La passion que Kai Gleusteen nourrit pour la musique a toujours été complétée et enrichie par une quête plus large. Attiré par les grands humanistes et toutes les formes de cultures, convaincu de l'importance d'une formation variée et complète, il élargit sans cesse son horizon. Il passe six mois à Munich où il apprend l'allemand. Il étudie ensuite les sciences et les lettres à lUniversité du Michigan. Pendant cette période, il a la chance de poursuivre sa découverte du violon avec Camilla Wicks, personnalité humainement et musicalement extraordinaire. Il reçoit le Master's DMee de ce la Ri University à Houston (Texas) en 1990.
Parallèlement à ses études universitaires, sa carrière musicale s'enrichit de nombreuses expériences. Il travaille avec Dorothy Delay à Aspen (Colorado), avec Stuart Canin à l'Academy of the West de Santa Barbara (Californie), avec Lorand Fenyves à la Banff School of Fine Arts dans les Rocheuses Canadiennes, avec Nathan Milstein à Zurich (Suisse), avec Gérard Poulet à Prades, et avec Zakhar Bron à Londres.
En 1991, désirant vivre dans une capitale culturelle européenne, Kai Gleusteen s'installe à Paris où il est immédiatement engagé comme violon solo et soliste par l'Ensemble Orchestral d'Ile de France. Parallèlement, Gérard Poulet lui demande d'être son assistant et son partenaire en musique de chambre au Festival des Arcs et lui confie les élèves pour leur préparation au troisième cycle du Conservatoire National de Musique de Paris.
Deux ans plus tard, Kai Gleusteen part en quête d'un nouvel univers musical. Il rencontre Sandor Vegh qui l'invite à passer une année à la Fondation Mozart à Prague. Là, il découvre la richesse culturelle et historique d'un pays tchèque en plein renouveau et se consacre à la musique de chambre. Plus récemment, Sandor Vegh lui demande de jouer avec la Camerata Academica de Salzbourg (Autriche) et de participer au festival de Prussia Cove (Angleterre).
Kai Gleusteen a donné des concerts au Canada, aux Etats-Unis, en Australie, en Egypte, et dans la plupart des pays européens. Sa carrière l'a amené à se produire aussi bien à l'Orchestra Hall de Chicago avec le concerto de Walton que dans des églises romanes du Sud de la France où il aime donner des récitals de violon seul. Il a enregistré un CD de musique pour violon seul et un deuxième des trois sonates de Edvard Grieg. Sa passion pour la musique de chambre s'est d'autant plus affirmée qu'il a joué avec des partenaires aussi prestigieux que Radovan Vlatkovich, Alexander Lonquich, Boris Pergarnenchikov, Maurice Bourgue, Marielle Nordmann, Gérard Caussé et Jean-Jacques Kantorow.
Chaque année, Kai Gleusteen consacre les mois d'été à partager, comme professeur, son expérience et ses connaissances avec de talentueux jeunes musiciens. Il a été invité à enseigner à des stages en France (les Arcs, Epinal) et au Canada. Il vient d'être nommé super-soliste de l'orchestre sylnphonique du 'Gran Teatre del Liceu' de Barcelone.
LA PRESSE :
Gleusteen's zestfül and mercurial playing of the finale was matched by the heady and exhilarating backing of the orchestra, and his encore, the last movement of a suite for solo violin by 20th century Norwegian composer Bjarne Brustad, was stunning.
Tant d'interès per la bona, ina de la soprano va deixar en un segon terme el que, al nostre entendre, va ser encara millor. Estem parlant del «Concert per a violf», de Mozart, que el canadenc Kai Gleusteen, habitual concertino de la formaci6 simfùnica, va liderar des de la part solista. Sense allunyar-se de l'esperit de la partitur-a, va imposar a la directora uns «tempi» molt àgils i va mostrar una gamma de timbres tan variada com bella des del seu instrument. Va ser ell qui va aconseguir la complicitat de Porquestra, que va entrar correctament en la tasca concertant. De la solidesa tècnica del solista en van deixar constància les cadències de cadascun dels moviments del concert. Executades de forma impecable, i plagades d'elements virtuosos de la mateixa categoria que els que es trobaven a les àries ja comentades, Gleusteen les va resoldre de forma magistral, sense obviar en cap moment l'estil, Pèpoca i el compositor al qual interpretava.