Philippe
DEPETRIS flûtiste & direction artistique
Né à Nice, Philippe DEPETRIS suit des études de lettres
classiques et obtient une licence. Poursuivant ses études
musicales, il sengage au CNR de Nice puis à Paris où il
reçoit lenseignement de Robert HÉRICHÉ qui voit en lui
« lun des meilleurs flûtistes solistes de sa génération
», il donne de nombreux concerts et récitals en formation de
chambre ou en soliste avec différents orchestres. Une profonde
amitié le liait au flûtiste Alain MARION avec qui il sest
souvent produit.
Il travaille avec lélite des solistes européens et
privilégie la musique de chambre. Son intégrale des quatuors
avec flûte de MOZART, remarquée par James GALWAY, a été
donnée dans de nombreux festivals. Il est accueilli en
Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Suisse, Grèce, Turquie,
Bulgarie, Malte, Égypte, Russie...
En marge de sa carrière dartiste, il enseigne au
Conservatoire dAntibes et assure la direction artistique de
plusieurs festivals de renom.
Collaborations
avec les trompettistes Maurice ANDRÉ, Bernard SOUSTROT et Guy
TOUVRON, les harpistes Marielle NORDMANN, Marie-Pierre LANGLAMET,
les guitaristes Alexandre LAGOYA et Pascal POLIDORI, les
pianistes Brigitte ENGERER, Pierre REACH, Mihaïl PETUKHOV,
Claire DÉSERT et Catherine JOLY, les violonistes Gérard POULET,
Mihaëla MARTIN, Jean-Pierre WALLEZ, Jean-Jacques KANTOROW,
Pierre HOMMAGE et Guillaume SUTRE, les altistes Bruno PASQUIER,
Gérard CAUSSÉ et Miguel DA SILVA, les violoncellistes Alain
MEUNIER, Jean BARTHE, Franz HELMERSON, Frédéric AUDIBERT et
François SALQUE, le clarinettiste Michel LETHIEC, la hautboïste
Hélène DEVILLENEUVE...
avec la Camerata de Hambourg, le New Irish Chamber Orchestra,
lOrchestre de Chambre de la Communauté Européenne,
lOrchestre de Chambre Tchèque, lOrchestre de Cannes
Provence Alpes Côte dAzur, lOrchestre Philharmonique
de Nice, le Philadelphia Youth Orchestra, lEnsemble
Orchestral de Normandie, I Solisti di Milano...
Direction
artistique
Soirées Musicales des Templiers de
Saint-Raphaël, fondation 1986 ;
Festival dArt Sacré dAntibes, fondation 1992 ;
Soirées Musicales de lAbbaye Royale
de la Celle, fondation 1993 ;
Rencontres Musicales en Montagne Ardéchoise, fondation 2003.
Médias
Ève RUGGIERI sur France 2 pour Musiques au Coeur, Alain DUAULT
sur RTL,
Frédéric LODÉON sur France-Inter pour Carrefour de Lodéon,
Radio Classique
Le
Chur d'Enfants Ukrainiens d'Odessa
Le Chur d'Enfants Ukrainiens d'Odessa a été crée en
1981. Ce chur très connu en Ukraine l'est aussi dans
l'ex-Urss. En 1991, le chur participe en invité d'honneur
au festival des chorales à Malte. Dès lors le chur est
demandé en Tchécoslovaquie, Pologne, Allemagne, Autriche,
Angleterre, Hongrie, Belgique, France, Italie, Suisse, Liban.
Le 30 août 1997, le chur chante devant le Saint Père en
sa résidence d'été à Castel Gandolfo. D'autres événements
importants comme la réception à l'Hôtel de Ville de Paris, la
réception à la Présidence de la République au Liban...
Aujourd'hui, ce chur (garçons et filles) est composé de
80 enfants de 10 à 18 ans. Tous les enfants font leurs études
dans des écoles secondaires et musicales de la ville d'Odessa,
il savent lire la musique. Bon nombre peuvent jouer plusieurs
instruments. Chaque jour de la semaine, des répétitions sont
programmées au siège de la chorale. Pour chacune des tournées,
une sélection de 36 enfants, instrumentistes, accompagnateurs
est faite, 33 pour les tournées plus éloignées, Asie...
Le Chur d'Enfants Ukrainiens d'Odessa est nommé en 1995
"Artiste du peuple d'Ukraine" et chante souvent
accompagné de l'Orchestre de l'Académie musicale d'Odessa.
Le répertoire du chur est très varié, Folklore
Ukrainien, oeuvres classiques et contemporaines, Chants religieux
orthodoxes, Chants de Noël. En surprise et à l'intention de
leur public étranger, ils interprètent plusieurs chansons dans
la langue du pays visité.
Le chur a déjà enregistré 3 CD : chants folkloriques
Ukrainiens, chants divers classiques et modernes, chants de
Noëls Ukrainiens. Le chur a participé à de nombreuses
émissions télévisées avec Jacques Martin, Pascal Sevran,
Michel Drucker et même fait l'objet d'un journal national sur
TF1.
Presse
Les
radios comme France Musique, RTL, RTB, la voix du Liban etc...
mais aussi la presse internationale comme France-Soir, Le Figaro
Madame, le Progrès, le Dauphiné, la libre Belgique, the
European, Matin Liban et bien d'autres se sont intéressés à ce
chur.
"Merveilleux, ce chur exceptionnel peut chanter dans
le monde. Un des meilleurs churs que nous ayons entendus
depuis bien longtemps" exprimait un journaliste de la B.B.C.
Ce chur gorgé de traditions fait aujourd'hui partie des
meilleurs churs du monde.
J'ai découvert le Chur d'Enfants Ukrainiens d'Odessa en
écoutant leurs disques lorsque j'étais conseiller culturel à
l'Ambassade de France auprès du Saint Siège. Pourquoi ne pas
proposer au Saint Père de les accueillir et de les écouter
pendant son séjour à Castel Gondolfo ? Ce qui fut fait. La
durée du concert devait être de 20 minutes ; il se prolongera,
selon le souhait du Saint Père, plus de 40 minutes !
Venue de ce beau pays, l'Ukraine, cette chorale est destinée à
une carrière internationale tant par la qualité de
l'interprétation que par le choix du répertoire. Ces enfants
sèment le bonheur ! Qu'ils soient remerciés d'en donner aux
français au cours de leur tournée. Que dieu les garde et les
bénisse !
Jean-Michel di Falco
La ville dOdessa
On dit que ses habitants - ils sont plus d'un million - sont les marseillais de l'Ukraine. Les deux villes sont d'ailleurs jumelées. Premier port sur la mer Noire, ville héroïque, elle est aussi l'une des meilleures stations balnéaires de l'Ukraine grâce à une alliance heureuse des climats steppique et maritime, une mer douce, des plages magnifiques, les boues curatives des limans et l'abondance de la végétation. Fondée en 1794, avec la contribution d'architectes italiens et français, Odessa a conservé beaucoup de monuments anciens parmi lesquels on peut citer de remarquables ensembles architecturaux de l'époque classique et le théâtre académique d'opéra et de ballet, une merveille d'architecture du XIXème siècle avec de très beaux intérieurs et une acoustique parfaite. On admirera également l'une de ses curiosités, l'escalier Potemkine reliant la ville au port. Parmi les constructions modernes, une nouvelle gare maritime est incontestablement digne d'intérêt. Odessa est fière de son passé glorieux. On se souvient de l'exploit des marins insurgés du cuirassé "Potemkine". Aujourd'hui, Odessa est un centre d'industries diverses. Ses usines de réparations navales, la raffinerie de pétrole et la fabrique de jute sont connues bien au-delà de ses limites. Odessa est aussi un important centre culturel. Elle possède 6 théâtres, une philharmonie, un cirque. La scène du théâtre académique d'opéra et de ballet a connu les plus grand artistes comme F.Chialiapine et L.Sobinov. De riches collections sont rassemblées dans la galerie de peinture et des musées de la ville.
POMPEI
MYSTERIUM
SUD Chants Religieux Traditionnels de lItalie
Méridionale
(Nouvelle Production 2005)
Le Christ sest arrêté à Eboli : qui na jamais
entendu parler de ce livre de Carlo Levi ou du film de Francesco
Rosi ? Eboli est une ville qui se trouve à quatre-vingt
kilomètres au Sud de Naples, mais beaucoup plus au Nord de la
Calabre, de la Basilicata, des Pouilles, enfin, du Sud de
lItalie. Là où le progrès ou bien le Christ qui
le représente, selon Levi nest jamais arrivé.
Cest ainsi que le peuple de cette terre, depuis deux mille
ans, vu labsence du Christ, a pensé sadresser à
quelquun dautre pour se protéger des tristes
événements de la vie : les tremblements de terre, la
sécheresse, la misère, les dominations, les épidémies.
Lappartenance à la Grande Grèce, qui remonte aux six
siècles antérieurs à la naissance du Christ, a fait le
reste : cest ainsi que dans lItalie du Sud la
religion nest pas seulement un exercice confessionnel, mais
aussi une arme sociale ; sa pratique nest pas
seulement un rapport exclusif entre le croyant et Dieu, mais
aussi un rite collectif ; la prière nest pas
seulement un recueillement humble et solitaire, mais aussi une
manifestation ouverte à lextérieur.
A la base de cette création il y a beaucoup d'arguments, au
niveau strictement musical et sur la nécessité de réaliser
aujourd'hui un tel projet ; les éléments musicologiques et
anthropologiques sont les deux points de repère
fondamentaux. Il est très important, pour nous, de mettre en
avant la façon de vivre la religion dans l'Italie du Sud, où la
croyance sentrelace au monde païen de Grande Grèce, au
culte de Dionysos et de la Mater Dolorosa, à la magie, ce qui
fait que notre concert est un concert de musique religieuse et
non un concert de musique d'église. Dans le Sud de lItalie
l'église sest toujours opposée aux manifestations
religieuses spontanées du peuple, du monde paysan et de la
douleur "incontrôlée" des mères. En suivant les
centaines de fêtes religieuses qui existent encore aujourd'hui
dans la Campanie et dans les autres régions du Sud, on peut se
rendre compte que l'église est contrainte de récupérer la
croyance des gens, qui la manifestent à travers divers types de
démonstrations, quelle ne peut supprimée. Léglise
a essayé depuis toujours de canaliser ces « excès de
foi » peu orthodoxes, mais sans jamais réussir dans son
but. De sorte que, pendant les processions quon peut voir
à Procida, à Sessa Aurunca ou dans la province de Benevento (la
ville des sorcières), on constate que le représentant de
léglise, le curé, lévêque ou qui que ce
soit, est contraint de défiler avec les cortèges de pèlerins
qui s'abandonnent à ces excès qui ressemblent à ceux
quon voit en Espagne, dans les Philippines ou pendant les
rites des voodoos haïtiens. Laspect le plus fort et le
plus suggestif de notre proposition réside donc dans la
représentation de la tradition, encore très forte chez nous, de
la procession. On peut entendre encore de nos jours les chants
présentés dans ce programme, dans toute lItalie du Sud,
pendant les fêtes religieuses : dans la seule région de
Naples, la Campanie, il y en a encore près de 500 et très
fréquentées par les jeunes.
Pour combler le vide créé par labsence du Christ dont
nous parlions au début, les gens semble-t-il se
sont défoulés en donnant à toute image, sacrée ou divine, une
importance vraiment extraordinaire, parfois démesurée. Il
existe un nombre impressionnant de saints et de vierges, mais
aussi danges, danimaux ou dêtres fantastiques
totalement extérieurs à la religion, que les gens du Sud
vénèrent. Ces éléments sont à la base de la distinction que
nous faisons entre la musique religieuse et la musique
déglise : la musique sacrée populaire, en fait, est
souvent imprégnée de violence et très rythmée. La
« tammuriata » (chants accompagnés du tambour), la
pizzica tarantata, qui est la « mère » de toutes les
tarentelles, ne sont rien dautres que des invocations aux
saints, jouées et chantées sur des rythmes effrénés et
souvent hypnotiques. Cest pour cela que le concert sera non
seulement poignant et émouvant, mais aussi forcément festif et
vivant. Les morceaux proposés seront très différents entre
eux : nous pouvons écouter à côté dun chant en
forme de prière, lent et intime, accompagné seulement par
lorgue et le violoncelle, un autre chant
« explosif » où le rythme triomphe dans toute sa
splendeur. Au début et à la fin du concert nous trouvons deux
morceaux qui sont deux versions différentes dune
invocation à Saint-Michel. Dans l'invocation aux saints, qui est
très fréquente dans notre tradition musicale, on demande dans
la plupart des cas la pluie, mais aussi une alimentation
abondante et satisfaisante, la force de marcher pour aller loin
voir la personne aimée...
A ce propos, nous voulons donner ici quelques exemples. Le Ballo
cantato per voce, mandoloncello e percussioni est une invocation,
sous forme de danse typique de la Région des Pouilles (pizzica
tarantata), dune femme tombée en transe à cause de la
piqûre de la tarentule. Oje Madonna fance chiovere est un chant
très ancien dont le texte sinspire de croyances qui se
sont répandues dans le Sud de lItalie à lépoque de
la Grande Grèce, où la prière était adressée aux Dieux pour
demander que la terre soit fertile. O diavulo
sarrecreja mélange laspect païen et sacré du rite
du Carnaval qui est très fort dans le Sud de lItalie, et
à Naples en particulier. Settispadas est un chant
dorigine sarde qui reprend la tradition des Lamentations de
la Vierge des Sept Douleurs, et qui a inspiré de nombreux
compositeurs cultivés, à partir de Giovanni Battista Pergolesi
pour son Stabat Mater.
Le Libera Me Domine mérite un petit discours à part. Ce
chant trouve ses origines en 1656, lors d'une épidémie de
peste qui avait fait près de 250.000 morts (la moitié de la
population de Naples de l'époque). Le chant, chanté par des
femmes sous forme de prière, invoque "une forte pluie
de macaronis, la transformation des pavés de la rue en bouts de
fromage et de l'eau de la mer en vin bien frais". Il
est très intéressant de noter que ce même chant était porté
en procession, avec le buste en bronze de San Gennaro
(le saint protecteur de Naples dont le sang se liquéfie
chaque année, le 19 Septembre), en 1944, lors de la dernière
éruption du Vésuve, tombée en pleine guerre, donc en pleine
période de misère. Il a été repris à son tour par
Roberto De Simone en 1985 dans le Requiem in memoria di Pier
Paolo Pasolini, à dix ans de lassassinat du grand poète
et cinéaste.
Avec ce projet nous avons voulu rendre hommage au travail que
Pier Paolo Pasolini a fait sur la musique populaire de l'Italie
du Sud et à sa mémoire : en 2005, à trente ans de sa
mort, cest une manière de maintenir vivant le souvenir de
celui que nous considérons comme un des meilleurs italiens du
20ème siècle. Cest bien pour cela que nous avons
structuré le concert en puisant linspiration de
LEvangile selon Mathieu, que Pasolini a tourné à Matera
(Basilicata), avec les habitants du lieu et les restes dune
culture qui nexistait plus nulle part ailleurs. Le
cinéaste, après les repérages qu'il avait fait en Palestine,
en Galilée et en Jordanie, considérait que ces lieux, par
rapport à une grande partie de l'Italie du Sud,
étaient trop corrompus par la religion même, mais aussi
par le progrès. La présence de Pasolini, dans cette création,
est très forte. Son oeuvre nous a été fondamentale pour une
mise en scène imaginaire de ces musiques et ces chants ;
elle nous a permis de retrouver et de représenter tous les
aspects primaires qui caractérisent la religion et la croyance
dans notre Sud: la tristesse et la joie, l'élévation et la
crise, le clair et l'obscur, la tension et labandon, la
laideur et la beauté... Enfin, tout ce qui nous pousse à croire
que la vie ne peut être déformée par les mensonges, les
guerres, les morts. Finalement, si on se laisse emporter par la
philosophie qui soutient ces croyances, ces rites et ces chants,
on découvre que notre seule divinité est la vie.
Guillaume SUTRE, Violon
GUILLAUME SUTRE commence ses études musicales au CNR de Douai,
puis il entre à 14 ans au Conservatoire National Supérieur de
Musique de Paris. Élève de Gérard Poulet et de Jean-Claude
Pennetier, il reçoit un premier prix de violon avant
dintégrer les cycles de perfectionnement de violon et de
musique de chambre. Ayant terminé ses études en France, il part
se perfectionner à lUniversité d'Indiana (Bloomington
USA) auprès de Josef Gingold, Franco Gulli, Menahem Pressler,
Janos Starker, puis en Allemagne avec les membres du Quatuor
Amadeus à Cologne. A dix-huit ans, il gagne le Concours
International de violon A. Curci à Naples, le Concours
International de Trio avec piano « ARD » à Münich, puis le
Concours International de Musique de Chambre à South Bend
(Etats-Unis) et reçoit le prix Georges Enesco de la SACEM. Dès
lors, il est invité aux festivals de Stresa, la Roque
d'Anthéron, au Wigmore Hall à Londres, au Théâtre San Carlo
à Naples, à la Philharmonie de Berlin, à Eastern Music
Festival (Etats-Unis) et tourne en Asie, en Amérique du Sud,
Afrique, aux USA... il signe, avec un enregistrement des trios de
Mendelssohn, un contrat dexclusivité avec la firme Sony
Classical. Par ailleurs, Guillaume Sutre est invité par
lOrchestre de Montpellier, l'Ensemble Orchestral de Paris,
le Sinfonia Varsovia, l'Orchestre de la Radio de Berlin,
lOrchestre Symphonique de Göttingen, l'Orchestre de
Bretagne, lOrchestre dAuvergne, lOrchestre
Franz Liszt de Budapest...
Depuis quil a rejoint le quatuor Ysaÿe, son répertoire ne
cesse de senrichir, notamment avec lintégrale des
quatuors de Beethoven et actuellement avec lintégrale des
quatuors de Haydn, donnée sur cinq années au Festival de
Besançon. Il a participé à lenregistrement pour la firme
Decca des quatuors et quintettes avec piano de Gabriel Fauré
avec le pianiste Pascal Rogé. Lintégrale des duos de
Joseph Haydn et de Mozart, enregistrés en public en août 2000
en compagnie de Miguel Da Silva, a été saluée par la critique
comme une version de référence (2 CD, Transart Live). En
novembre 2001, le Grand prix de lAcadémie Charles Cros lui
est décerné pour lintégrale de luvre pour
quatuor à cordes dAndré Boucourechliev. Il est également
professeur de musique de chambre de la classe de quatuor à
cordes quil a créée au CNR de Paris une première
en France- en 1994 et vient dêtre nommé professeur de
musique de chambre à lÉcole supérieure de musique de
Catalogne à Barcelone. Guillaume SUTRE joue un violon Vénitien
de Carlo Tononi fait en 1727.
Miguel
Da Silva, Altiste
Miguel Da Silva est né à Reims en 1961. Cest au CNR de sa
ville natale quil commence ses études musicales avant
dentrer au Conservatoire National Supérieur de Musique de
Paris. Elève de Serge Collot et de Maurice Crut, il y obtient
les premiers Prix de musique de chambre et dalto, ce
dernier à lunanimité avec vote spécial du jury. En 1985,
il remporte le Premier Grand Prix Spécial de la Sacem au
Concours International de Musique de Chambre de Paris en
formation de sonate.
Passionné par le quatuor à cordes, Michel da Silva fonde avec
trois de ses amis le quatuor Ysaÿe. Dans cette formation, il
travaille avec le quatuor Amadeus, suit les conseils de Walter
Levine et remporte de nombreux concours internationaux
(Portsmouth, Evian). Dès lors, le quatuor Ysaÿe est invité
dans le monde entier, tant au Japon quaux Etat Unis
(Carnegie Hall, Metropolitan Museum à New York) en Israel, et en
Europe (Théâtre des Champs Elysées à Paris, Wigmore Hall à
Londres, Berlin, les festivals de Lockenhaus, Stresa,
Salzbourg...).
Par ailleurs, Michel da Silva se produit en soliste ou dans
dautres formations avec ses partenaires tels que Michel
Portal, Alain Planès, Raphaël Oleg, Marc Coppey, Paul Meyer,
Eric Le Sage, Guillaume Sutre, Philippe Cassard, Frederique
Cambreling, Irena Grafenauer sur les scènes du Théâtre de la
Ville, du Musée dOrsay...
Après un premier disque chez Harmonia Mundi, le quatuor Ysaÿe a
signé un contrat dexclusivité avec DECCA. Ils ont déjà
fait paraître les quatuors de Ravel et de Debussy et
lintégrale des quatuors de Mendelssohn ainsi que les 6
quatuors de Mozart dédiés à Haydn, et, plus récemment, le
quatuor et le quintette avec piano de Fauré. Parallèlement à
cette discographie avec le quatuor Ysaÿe, Michel da Silva
apporte sa collaboration à dautres enregistrements :
intégrale de Jolivet (Accord), intégrale des quatuors avec
pinao de Beethoven (Valois-Auvidis), etc. Il est également
professeur de musique de chambre (classe de quatuor à cordes) au
Conservatoire Supérieur de Paris depuis 1994.
François
SALQUE, Violoncelliste
Remarqué très jeune pour la « stupéfiante variété de
couleurs », la « sensibilité et la noblesse de son
jeu », François Salque a reçu de nombreuses récompenses.
Finaliste des concours de Lausanne (1er Prix à
lunanimité), Munich, Genève, Tchaikowsky, il remporte
chaque fois les plus hautes distinctions jamais attribuées à un
violoncelliste français dans lhistoire des concours. En
France, il reçoit le Prix P. Fournier de la Ville de Paris et le
1er Prix à lunanimité du concours international Hommage
à M. Gendron et P. Tortelier en 1991.
Son talent est également récompensé aux Etats-Unis où il
remporte un Master of Music de luniversité de Yale ainsi
que six premiers prix internationaux ( San Francisco,
New-York
). Au CNSM de Paris, François Salque a reçu
lenseignement de P. Müller et M. Strauss. Ses
concerts en soliste et en musique de chambre lont mené
dans plus de quarante pays et sur les plus grandes scènes
parisiennes.
Il sest produit avec de nombreuses formations comme
les orchestres de la Radio de Munich, de la Suisse Romande et de
Monte-Carlo, les Orchestres de Chambre de Moscou et de Toulouse
et La Camerata de Saint-Pétersbourg. Il a réalisé plusieurs
enregistrements notamment avec les pianistes A. Tharaud et E. Le
Sage qui ont été largement récompensés par la presse.
François Salque est lauréat du Mécénat Musical Société
Générale et de la Fondation Natexis.
Il rejoint en 2000 le quatuor Ysaÿe.