"Un jour au fond d'un vallon,
un serpent piqua Jean Freron,
Que devinez qu'il arriva?
Ce fut le serpent qui creva!"


Mais gardons espoir...





LES PATIN D’ARGENT : NEUILLY SUR SEINE EN PREMIERE LIGNE

Billet d’humeur d’un citoyen neuilléen.

Malgré toutes les prévisions météorologiques alarmistes, qui pour une fois se sont avérées exactes, la mairie de Neuilly sur Seine et les services de voierie se sont révélés incapables de réagir la vague de froid qui sévit depuis quelques jours sur la région parisienne. Ils n’ont pas non été en mesure d’endiguer les effets négatifs en résultant.

En effet, lorsque la neige s’est mise à tomber vers 17h30, nos concitoyens n’avaient toujours vu aucune saleuse ni même agent municipal qui auraient tenté de dégager ou d’éviter que la neige n’accroche sur le sol verglacé. L’esplanade piétonnière de l’Avenue Charles DE GAULLE est tout d’abord devenue, du fait de son beau revêtement, une véritable patinoire, mais l’époque de Noël est passée.

Dans la soirée, la situation a empiré. En l’absence de tout salage préventif sur de grands axes assez dangereux au vu de leur humidité, tel le Boulevard Maurice BARRES, les accrochages et chutes se sont multipliés à l’infini. Heureusement que les gardiens avaient, quant à eux, pris la responsabilité de saler les trottoirs devant les bâtiments dont ils ont la charges. Le déséquilibre entre leur implication et le laisser-faire des services municipaux est d’autant plus notable que tous ne se sont pas sentis investis de la même mission ou ne se sont pas impliqué de manière identique.

Néanmoins, quand on sait que le « l’autorité de police municipale doit assurer la sûreté et la commodité du passage dans les rues, quais, places et voies publiques, afin notamment de protéger les passants » (Code Général des Collectivités Territoriales, art. L. 2212-2,1°), on se demande comment et pourquoi des précautions minimales n’ont pas été prises, d’autant que depuis trois jours déjà les caniveaux sont gelés et que le gel empiètent sur la chaussée.

Comment va se passer ce week-end ? La population francilienne n’a pas l’habitude de telles conditions de circulation et les moyens à mettre en œuvre ne s’avèrent pas si draconiennes que cela. Or, dans une société qui érige le risque zéro en déité, cet état de fait est scandaleux. On en viendrait presque à se demande ce que devienne nos impôts quand ils s’avèreraient si nécessaires à la collectivité.

Il semble que ce n’est que l’aboutissement d’une longue série d’impérities de part de la commune à gérer son espace public.

En effet, sur le Bois ou dan les rues adjacentes, des voitures ont été incendiées, volées… des scooters ouverts, … Si la police intervient bien après avoir été avertie, sa seule fonction semble être de faire disparaître aux yeux de tous, même des personnes dont la voiture a été calcinée, l’objet des litiges, sans en avoir prévenu les propriétaires.

De surcroît, lorsque la mairie est avertie, sa réaction est on ne peut plus malvenue, personne n’est au courant, on ne vous rappelle pas, ouvrant la porte au négationnisme le plus plat et rien n’a été, pour l’instant, mis en œuvre pour réparer les bordures de trottoir endommagées par l’incendie ou remédier à la dégradation de nos conditions de vie et de l’univers que l’on a choisi pour nos enfants. (soit 3 mois apres… cf photos ci jointes)

Dans cette triste évolution que connaît actuellement la ville de Neuilly-sur-Seine, la réputation sans tâche de la ville pâlit.




La nuit du 11 au 12 novembre 2012



Le matin du 12 novembre 2012, on se depeche d'enlever les carcasses, il est 7h du matin...la semaine commence à Neuilly Sur Seine



Depuis le 12 novembre 2012...nous sommes aujourd hui le...



...le 28 janvier 2013...Pas de commentaires...






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Cyril MENDES pour MEDIAMUSIC